Africaine, musulmane et française, Mayotte est à la croisée des chemins et des cultures.

Terre de traditions

La religion musulmane, implantée à Mayotte depuis le XVᵉ siècle, occupe une place majeure dans l’organisation de la société. 95 % de la population de Mayotte est d’obédience musulmane et de rite sunnite, la pratique de l’Islam est réputée modérée. Le droit local inspiré du droit musulman et des coutumes africaines et malgaches s’applique aux seuls Mahorais ayant conservé leur statut personnel, comme le permet l’article 75 de la Constitution. La loi du 11 juillet 2001 relative à Mayotte maintient l’existence de ce statut civil de droit local et précise les possibilités d’y renoncer au profit du statut civil de droit commun. Malgré la forte présence de l’Islam, la culture mahoraise est empreinte d’animisme et les rituels mystiques sont encore largement pratiqués, surtout au sein de la communauté d’origine malgache. 

Une île sportive et rythmée par les fêtes

La population mahoraise est sportive : clubs de sports collectifs ou individuels sont présents aux quatre coins de l’île. Les sports aériens (ULM, aviation, parapente…) commencent à trouver leur public, alors que les sports marins (voile, planche à voile, kayak de mer, plongée sous-marine en apnée ou en bouteilles) connaissent très logiquement un succès croissant non démenti. Football, basket, volley et handball sont les sports collectifs les plus populaires et tous les week-ends les clubs villageois s’affrontent lors des divers championnats. La course de pneu est une tradition mahoraise que les enfants pratiquent toute l’année mais aussi aux côtés des adultes lors de la grande course annuelle qui a lieu en juillet. En dehors de la période du Ramadan, les villages sont animés tous les week-ends par les célèbres « bals poussières » que les groupes musicaux animent jusqu’au bout de la nuit. La musique et la danse sont très présents dans la culture mahoraise et chaque événement de la vie est l’occasion de grandes fêtes : fiançailles et mariages, naissance ou encore passage à la puberté sont des occasions de rassemblement festifs où mbiwis, debah, chigoma ou encore dahira mobilisent parfois les villages entiers.

Culture
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top