À toi, frère de feu
Dans l’éclat du matin, une ombre est tombée, Un héros s’en est allé, sans cri, sans regret. Là où brûlaient les flammes, tu offrais ton courage, Là où grondait la peur, tu dressais ton image.
Les sirènes chantent encore, mais ton pas s’est tu, Et dans l’écho du vent, ton nom s’est répandu. SIDI, frère de feu, gardien des âmes en peine, Ton cœur battait plus fort que les éclats de chaînes.
Le casque est posé, l’uniforme repose, Mais ta lumière brille, silencieuse et grandiose. Dans chaque goutte de pluie, dans chaque ciel vermeil, Mayotte se souvient, et murmure ton éveil.
Puissent les étoiles guider ton dernier chemin, Puissent les flammes du souvenir ne s’éteindre en vain. SIDI Sabidine, au-delà des cendres et des drames, Tu restes vivant, dans nos cœurs et nos âmes.
