La cour de l’école Acoua 1 a accueilli l’événement qui colle si bien à l’actualité du moment. Les risques naturels et environnementaux étaient au menu. Plusieurs enseignements sont ressortis. Le public a pu échanger avec les associations et spécialistes.
Dès 08H00, le Collectif Génération d’Acoua, organisateur de l’événement a ouvert les portes de l’école pour accueillir le public. Force est de constater que les adultes ont manqué à l’appel, contrairement à la jeunesse, notamment la G.26 appelés à prendre des responsabilités dans les années à venir.
Ça n’a pas empêché la journée de se dérouler dans des bonnes conditions. À tour de rôle, les intervenants ont pris la parole pour expliquer, détailler les enjeux climatiques que font face l’île de Mayotte.
Un bureau d’architecture est intervenu pour conseiller la population les nouvelles mesures afin de construire des maisons sûres et viables tout en prenant en compte les aléas climatiques: vent, pluie, le béton, la brique, …
Entre temps les associations FMAE et Naturalistes de Mayotte ont pris la parole pour sensibiliser sur la protection de la faune et flore en insistant sur l’importance de la mangrove à Mayotte, premier rempart.
La culture sur-brulis, les inondations, le tsunami, l’érosion, la sécheresse, la crise ee l’eau … Mayotte fait face à la dégradation de son écosystème qui est accentuée par la surpopulation de l’île.
C’est par la suite au tour du jeune Docteur en Géographie Idaroussi Tsimanda, originaire d’Acoua d’exposer les risques climatiques dont la localité fait face. Révélé par le cyclone Hélène en 214, puis les inondations mémorables de 2021. Il finira par conclure que le cyclone Chido fut malheureusement le révélateur de l’instabilité du climat. Fahadi regrettera néanmoins l’absence de la mairie d’Acoua, en cette journée si importante pour l’avenir climatique de la commune si vulnérable.
Fofana A.
