Dans la nuit du 18 au 19 mars vers 02H00 du matin, Djadia s’écroulait après avoir reçu un coup de machette et une boule de pétanque sur la tête aux abords de la plage d’Acoua. Quatre personnes ont été présentées à la justice la semaine dernière.
Cette agression d’une rare violence de ce père de famille, entrepreneur, écrivain mais également Président du Comité de Surveillance d’Acoua aux abords de la plage d’Acoua fait encore la Une dans les débats publics ou au sein des sphères privées. L’enquête a bien avancé depuis son lit d’hôpital à La Réunion où il a été admis près de deux mois, mais également à Mayotte.
La victime a subi plusieurs opérations et devra de nouveau se rendre à La Réunion pour des suivis réguliers. Il y a une semaine, quatre individus âgés entre 16 et 22 ans dont deux mineurs accompagnés de deux majeurs, tous originaires d’Acoua, ont été interpellés puis placés en garde à vue.
Ils ont été à l’issue présentés devant la justice pour une comparution immédiate ce lundi 22 mai 2023.
À l’issue des débats, en présence de la victime encore sous le choc, les 4 jeunes ont reconnu leurs participations à cet horrible faits divers. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire assorti d’une obligation d’indemniser la victime.
Les prévenus dans ces faits de violences aggravés doivent également effectuer des travaux d’intérêt généraux dont les termes leur seront communiqués.
Les 2 mineurs seront présentés devant le juge des enfants dans quelques mois. Un des majeurs est laissé libre.
Cependant, le majeur auteur du jet de la boule de pétanque sur la tête de la victime, alors que cette dernière venait de recevoir un coup de machette sur la tête quelques secondes avant fera l’objet d’une convocation devant le tribunal judiciaire en octobre prochain.
La victime, qui a subi plusieurs opérations dont deux majeurs espère bien préparer sa défense avec son avocat.
“Qui est l’auteur du coup de machette qui aurait pu être fatale à Djadia? Qui est le commanditaire de cette agression sauvage? Qui sont les autres coauteurs et complices?”. Pour l’heure, les prévenus se dédouanent toujours.
Une chose est sûre, la délinquance gagne du terrain et elle est de plus en plus violente. L’opération Wuambushu devrait peut-être commencer au sein du sphère familiale, où l’éducation demeure la seule arme utile pour combattre la violence.
La victime, sa famille ainsi que toute la population attendent que que les responsabilités soient établies pour que des sanctions sévères et exemplaires.
La Rédaction.
