Comme hier en métropole, ce lundi est placé sous le signe de la fête de L’Aïd al-Fitr qui marque, à Mayotte, la fin de l’annuel mois de Ramadan. Un moment qui se veut être consacré au partage et à la famille, mais qui est a évidemment une dimension particulière cette année en raison de la crise sanitaire due au Covid-19 qui touche le monde. Mayotte encore placée dans la zone rouge (en confinement strict) avec des mesures barrières et la distanciation sociale, cette fête religieuse tant attendue a un goût particulier. C’est inédite.
Ce jour de l’Aïd al-Fitr est arrêté par l’observation du ciel et dépend de la position géographique de ceux qui observent l’arrivée du croissant de lune. L’Aïd al-Fitr est une des fêtes religieuses la plus célébrée et la plus populaire dans l’île au parfum. Encore située en zone rouge avec des mosquées fermées, cette fête devient une fête familiale. Or, cette fête religieuse marquant la fin de jêune est fondamentalement symbolisée par une grande prière (Salat al aïd) qui a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit en plein air dans un mossalla permettant de rassembler plus de fidèles. Elle doit être commune.
Un jour de fête religieusement culte avec des rituels et de cérémonials bien définis et orchestrés. Un jour sacré de prière pour la paix, la tolérance, la partage, l’espérance, l’amour, la bienveillance et la solidarité. S’il ne s’en est pas acquitté pendant le ramadan, le fidèle doit s’acquitter de l’aumône de la rupture du jeûne ou Zakat al-Fitr. S’il ne s’en est pas acquitté pendant le ramadan, le fidèle doit s’acquitter de l’aumône de la rupture du jeûne ou Zakat al-Fitr.
Aïd al-Fitr Mubaraka à tout le monde.
Kaya M. Directeur de publication
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