Créée en décembre 2024 par sept jeunes originaires de la commune d’Acoua et installées en métropole, l’association Atsika Antsika Fampitahîtahî, basée à Champniers (Charente), incarne une belle leçon de solidarité sans frontières. Son nom, emprunté à la langue locale, signifie littéralement « Ensemble pour s’entraider ». Tout un programme, et surtout une promesse tenue.
Après le passage dévastateur du cyclone Chido, les membres de l’association se sont rapidement mobilisés pour venir en aide à leurs concitoyens d’Acoua. Une première opération de distribution de packs d’eau a déjà été menée avec succès. L’association a mené deux opérations de distribution, les samedis 11 et 18 octobre, afin d’apporter son soutien aux familles les plus durement touchées. À l’image du CCAS d’Acoua, la solidarité peut parfois en révéler une autre.
L’association s’est mobilisée pour distribuer des packs d’eau aux habitants durement touchés par le cyclone Chido. De nombreux bénéficiaires ont salué cette action et exprimé leur gratitude envers cette belle initiative portée par de jeunes Mahoraises originaires d’Acoua et aujourd’hui installées en métropole. Loin des yeux, mais toujours proches du cœur… et de la solidarité.
Malgré la distance, la présidente Issouffa Limakinouni et son équipe – composée de Boura Bakri et Abdou-Razack Thaoumine (vice-présidents), Ahmed Garvey et Said Swana (secrétaires), Toumbo Hikimati (trésorière) et Omar Hachimia (adjoint trésorier) – coordonnent depuis la métropole chaque action de terrain en lien avec des bénévoles présents à Mayotte.
L’association lance un appel aux volontaires pour prêter main-forte à la logistique et assurer la bonne répartition des ressources. Dans un message empreint de simplicité et de sincérité, les organisateurs rappellent : “Nous avons besoin de bras, de sourires et de solidarité”, confie l’un des bénévoles. À travers ces gestes, Atsika Antsika Fampitahîtahî prouve qu’une communauté dispersée peut rester unie — et qu’entre Acoua et la métropole, la distance ne brise jamais le lien du cœur.
M. Kaya
