Bob Marley, voix du monde
C’était un onze de mai, le vent portait le chant, D’un homme à la dread fière, au regard éclatant. Parti trop tôt, trop grand pour un seul continent, Il laissa dans nos cœurs un feu incandescent.
Fils de la Jamaïque, de l’ombre et de la foi, Il fit danser la lutte, il fit vibrer la loi. Guitare en main, reggae en âme, il prêcha L’amour, la liberté, la justice sans effroi.
Sous le soleil de Trenchtown, il forgea sa parole, Un cri pour les sans-voix, un chant qui console. « One Love », disait-il, et le monde écoutait, Quand sa voix s’élevait, le silence tombait.
Il parlait aux peuples, il chantait pour les cœurs, Des blessures d’Afrique, il fut le guérisseur. Un messager rebelle aux notes éternelles, Un soldat du possible, une lumière nouvelle.
Il dort à Nine Mile, là où tout a commencé, Mais dans chaque chanson, il renaît, en secret. Bob Marley vit encore, au-delà de l’aurore, Car ceux qui chantent vrai, ne meurent jamais, d’accord ?
