Chido. Mayotte isolé
Dans l’ombre des cieux, Mayotte pleure, Sous les hurlements du vent, la terre se meurt. Le cyclone Chido a frappé, sans pitié, Et l’île, brisée, cherche à respirer.
Les rues sont dévastées, les maisons tombent, Les âmes errent, perdues dans ce monde. L’électricité s’éteint, l’eau se fait rare, Et l’espoir vacille, comme une flamme hagarde
Mais dans la nuit, l’appel résonne fort, Un cri de survie, un souffle d’accord. Car même quand l’horizon semble clos, Les hommes, ensemble, savent faire face aux maux.
Mais qui entend ce peuple isolé ? Dans le silence des vagues, qui viendra l’aider ? Mayotte, oubliée, perdue dans l’indifférence, Attends des jours meilleurs, dans la souffrance.
Réveille-toi, République, c’est l’heure du choixx, Ne laisse pas Mayotte sombrer dans le froid. L’heure de reconstruire, de donner à l’île son droit, D’être enfin reconnue comme une terre de joie.
Dans les ruines, un vent de révolte grandit, Que la mer et les cieux entendent cet appel infini. Car Mayotte, malgré tout, reste debout, Dans la douleur, un peuple fier et tout à fait à bout.
