A Mayotte, nous n’en finissons plus de déplorer des conséquences néfastes de ce putain de drogue dénommée tristement “Chimique”. A chaque fait divers, son lot de désolation. De tristesse. De ras-le-bol. De résignation ? L’île est confrontée depuis quelques années à cette drogue dite de synthèse de genre nouveau. Cette merde qui ravage à petit feu notamment la jeunesse. Cette substance “ovni” qui transforme les jeunes en “zombies”. Un réel danger. Pathétique. Des symptômes d’addiction et de dépendance pathologique. Un cas pathologique à craindre.
Cette drogue “la chimique” réputé très forte et dangereuse affecte les systèmes nerveux et la capacité psychologique et psychique. Cette foutue drogue soi-disant chimique altère gravement la santé mentale de ceux qui la consomment. Les effets sont graves. Des actes de violence et de délinquance inouïs sont commis. L’île n’en a guère besoin, déjà confrontée à l’insécabilité chronique et endémique mais à des flux migratoires incessants.
Des gens drogués qui sont à la limité de la démence. Des gens atteints psychiquement qui ne maîtrisent point leur faculté de discernement. Des gens qui perdent le contrôle d’eux-même, agissent. Des actes de violence intolérables et inadmissibles sont constatés. Dernier en date, hier à Acoua, un jeune drogué à la “Chimique”, a semé la pagaille, d’abord, à la Mairie, où il a vandalisé les véhicules de service mais aussi ceux … de la police municipale, ensuite saccagé l’enceinte de ce haut lieu public et symbole de la démocratie. Avant de suivre son périple couteau à la main, dans les voisinages.
Une situation ubuesque. Grave. Désolant. Cette problématique devrait nous interpeller. Comment mettre un terme à ce fléau, manifestement néfaste pour la personne elle-même mais aussi pour la société ? Comment comptons-nous sensibiliser les personnes à la dangerosité de ces produits “ovni”, dont on ne contrôle ni le degré de dangerosité, ni évaluer ses effets réels sur la santé ? Pourquoi les autorités compétentes ne se saisissent pas de cette problématique qui nuit manifestement à la santé et aggravent les pathologies psychiatriques qui risquent de ravager cette toute petite île aux confins de l’Océan indien ?
Uns situation dramatique qui s’amplifie. Qui s’aggrave. Qui s’empire. A nos yeux. C’est triste. Profondément triste.
M. Kaya, directeur de publication
Pingback: Du KO à la Mairie d’Acoua. Ce que l’on sait - acoua-info