Témoignages

Covid-19 ou la pause existentielle pour se reconnecter avec soi, les autres et le monde !

Sarah, chroniqueuse de santé psychique

Nous sommes depuis le 17 mars en période de confinement pour le combat que l’on mène avec le Coronavirus.

Nos jeunes s’adaptent comme ils peuvent via les différentes associations culturelles ou étudiantes et autres. Ceci pour garder la solidarité entre eux, prévenir de l’isolement, de la solitude ou encore frigovid-19 comme certains le nomme, c’est-à-dire qu’ils s’assurent que chacun a ce qu’il faut en matière de nourritures pour leur famille. Si ce n’est pas le cas, le “Moussayidiyé”, l’entraide traditionnelle et naturelle se mettent en route.

Mais alors que les chaînes de solidarités s’organisent, d’autres sombres et nous percevons les effets négatifs du confinement en l’occurrence son impact psychologique sur les individus.

Les Mahorais semblent conscients de ce qui se passent, est-ce pour autant que le confinement est respecté ?

Ce qui les inquiète le plus, c’est de manquer de leurs besoins primaires, les éléments indispensables à la survie humaine: respirer, boire, manger, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir. Ce sont des besoins vitaux nécessaire à notre bien-être aussi bien physique que psychologique. Et en même temps, c’est le lot de tous, quand on voit les personnes faisant leurs courses remplir leur cadis comme si c’était bientôt la fin du monde et qu’il fallait en profiter au maximum.

Mais non, nous allons vivre encore longtemps, et il nous faut garder des ratios pour l’après guerre contre ce virus CODIV-19.

Et il faut dire que manger dans une période comme celle-ci est très tentant mais nous devons profiter du confinement pour se reconnecter avec nous-mêmes et les autres. Il serait même intéressant de se remettre en question, de revoir nos priorités, ce dont nous avons réellement besoin pour être sincèrement et véritablement heureux.

Il est clair que c’est un moment propice au recueillement de soi, de l’image que nous avons de notre existence, nos valeurs, l’idée que l’on a du monde, de notre société, de la planète, des questions aussi bien psychologiques, spirituelles que climatiques. Alors que faisons nous sur terre de bien pour notre Moi individuel et pour notre Moi collectif?

Qui sommes-nous et que voulons-nous? Comment prenons-nous soin de nous, de notre familles, de notre entourage, des autres et de la planète?

Et si le coronavirus était une invitation à la reconnexion de soi avec le monde dans lequel on vit?

Des questions existentielles bien profondes que ce l’on image qui appartiennent à chacun de nous de se les poser ou pas pour redéfinir ce dont nous avons besoin pour être bien avec soi et les autres.

Enfin, pour vous donner un exemple précis, cette pause existentielle a été l’occasion de faire la paix avec nous-mêmes et certaines personnes à qui nous pensions jamais pouvoir réussir à pardonner. Ce matin au réveil, il nous ait alors apparu cette révélation: “Pardonne d’un grand pardon” pour trouver la paix de ton âme, pour ne pas t’enfermer dans ta colère et tes blessures, ne sois pas rancunier et pardonne même à celui que tu ne t’imaginais pas pouvoir le faire”. Et le miracle s’accomplit, nous avons réussi par cette pensée de sagesse à réduire très nettement notre anxiété passant de 8 sur 10 à 3. Le pardon a de grandes vertus dit-on!

Alors se confiner n’est pas juste un geste de barrière qui nous protège et protège les autres, c’est une occasion inouïe d’être enfin qui nous sommes et d’être les plus sincères pour nous ouvrir la porte du bonheur et nous éloigner de tout ce qui nous empêchent de trouver la paix et le bien-être intérieur.

Sarah, chroniqueuse de santé psychique

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