Dans l’œil de Chido. Pile dans le mille. Mayotte pris dans le piège foudroyant et sans ménagement du cyclone. Ah le salaud. Chido l’odieux. L’impétueux tempêtueux.
Chido a douloureusement entubé Mayotte. Annoncé violent et dangereux, il n’y est guère allé de main morte, Il a frappé dur. Fort. Et violemment. Il a semé la terreur sur cette petite île sans défense et si paisible. Il n’a décidément pas raté la cible Mayotte. Pile dans le mille. Il a fixé son œil épouvantable et terrorisant dans les yeux vulnérables et impuissants de Mayotte. Il a déployé et répandu sa force de destruction, tel un acharné. Un fou enragé. Avertis, l’île a imploré sa pitié, son indulgenceet sa mansuétude. La miséricorde. En vain.
Chido le forcené a choisi la force et la violence. Un monstre dévastateur et foudroyant. Chido a sapé le principe sacré de l’hospitalité à la mahoraise. Il s’y est invité avec violence et fracas. Avec fatras et confusion. Il a semé le chaos. De son passage éclair et intense sur notre territoire il a marqué les esprits à jamais. Il a dévasté. Il a régné en maître terrifiant et destructeur. Un impitoyable invité. Un règne de terreur court mais ô combien effrayant. Terrifiant et sans scrupule. Chido a défiguré Mayotte. Il nous a ouvert les yeux de nos faiblesses et de nos fragilités.
Le visage de la terreur omniprésent et omniprésent. L’impuissance d’un bout de terre fragile et impuissant. Aux antipodes. Mayotte n’a guère fait le poids. Mayotte est vulnérable. Le Goliath Chido nous ramène sensiblement à la raison. Un rappel impétueux à la raison. Une prise de conscience brutale mais nécessaire. La puissance de la mère Nature est insubmersible. Implacable.
Ah ce satané Chido. Pile dans son effroyable œil, Mayotte dans son joug n’a pu rien faire. Tétanisée et soumise au supplice. Chido en a fait qu’une bouchée laissant, désormais derrière lui, un paysage de désolation. Un spectacle de chaos. Une île défigurée. Un visage de Mayotte déformé par la violence inouïe. L’île au parfum démaquillée. À terre après quelques heures de fougueux Chido. Ah sacré Chido l’impétueux qui n’a décidément ni foi ni loi.
Ah petit salaud. Tu es désormais gravé dans nos mémoires meurtris. Tu as provoqué de profonde détresse. Un immense désarroi. Tu as imprimé par ton insolence ton nom dans l’histoire de Mayotte. Tu as arraché nos toits de maison. Tu as détruit nos maisons. Tu as déraciné nos arbres jonchant nos routes rendant la circulation difficiles. Tu as coupé nos moyens de communication. Nous sommes friands des réseaux sociaux. Tu nous a isolés du reste du monde..Tu nous as assoiffés et affamés. Tu as semé le chaos dans nos villages.
Tu as littéralement défiguré notre splendide île. Tu as rendu moche notre belle île. Tu as privé nos enfants d’écoles. Tu as privé nos enfants de père Noël. À quelques semaines de fêtes de fin d’année. Tu nous as offert un bien curieux et original cadeau : un paysage apocalyptique. Nous sommes désemparés. C’est la détresse qui se lit sur nos visages d’ordinaire souriants, accueillants et chaleureux. Après ce chaos, tu as, comme si de rien était, continué ton périple lamentable et épouvantable. Ah le salaud.
Tu t’invites chez nous et tu fous la pagaille. Une sacré et mémorable pagaille. Tu as profondément brisé nos cœurs. Tu as brisé l’âme de notre île. Tu as sapé notre moral. Tu as torpillé notre légendaire sens d’hospitalité. Tu l’as bafoué. Nous ne t’oublierons point.
Chido, le satané. Le salaud.
M. Kaya, directeur de publication
