Éditorial

Galactiks en orbite

Finale remportée par Galactiks 6 avril 2025 Stade Bassin

Ils l’ont fait. Galactiks en orbite. Une étoile galactique en plus. Au terme d’une finale tendue, haletante, parfois boueuse mais toujours intense, les Galactiks s’imposent 2-0 face à Auxerre et décrochent leur troisième trophée en quatre finales consécutives. Un sacre de plus, une confirmation éclatante : ces gars-là ne jouent pas seulement au ballon, ils écrivent leur légende.

Et quelle légende que celle de cette finale. Sur la pelouse détrempée du Stade Bassin d’Acoua, Wadec s’est dressé en mur. En guerrier. En sauveur. Trois, quatre arrêts décisifs. Des plongeons dans la gadoue, des parades au sol, des réflexes de félin. Il a dit non à Thierry, à Pires, à Chala. Il a dit non à la défaite. Il a été l’homme du match. Sans contestation.

Et puis vint la 25e minute. Un coup franc bien placé, un ballon malicieux, un tir de Monstre qui rebondit juste ce qu’il faut pour tromper Sylva. Score : 1-0. La fête pouvait commencer, mais rien n’était encore joué. Au retour des vestiaires, Auxerre pousse. Ils veulent égaliser, ils y croient. Mais c’était sans compter sur le rempart Koutoubou, sur les ailes solides de Sergent et Ayad, et sur le dernier rempart, Wadec. Encore lui. Jusqu’à ce que Cabela surgisse, précis et opportun, et fasse trembler les filets une deuxième fois. Score : 2-0. Game over.

Les Galactiks soulèvent une nouvelle fois le trophée, dans la liesse générale. Un sacre mérité. Une équipe de potes, une bande soudée, un collectif forgé dans la passion, la fluidité et la régularité. Même sans Tchitcha, reparti en métropole, la magie a opéré.

À Acoua, le football ne se contente pas de faire vibrer les filets : il fait battre les cœurs. Et si ce tournoi du Ramadan 2025 a encore une fois offert son lot de frissons et de joies partagées, c’est parce qu’il porte en lui bien plus que des buts. Il incarne l’esprit d’un village, la force d’une population unie et solidaire, et la beauté du sport quand il est vécu avec passion. Rendez-vous l’année prochaine. Mais d’ici là, chapeau les Galactiks.

M. Kaya, directeur de publication

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