Joss, le Seigneur du vendredi
Il vient d’un coin entre mer et lumière, Acoua, berceau des âmes sincères. Joss est son nom, discret est son pas, Mais quand il joue, tout le monde le voit.
Il aime la scène comme on aime un jardin, Chaque mot, chaque geste, il les sème bien. Le plancher devient son terrain de joie, Le rire, sa langue, le théâtre, sa voix.
Des planches d’AJA aux cieux du Nord, Il trace sa route, fidèle à son bord. Avec Marley, avec Pay, en fraternité, Il n’a jamais quitté l’art d’incarner.
Aujourd’hui encore, il monte un texte fort, La rupture de chaire, battant son corps. Au Baobab, à Kaweni il dira, Et Soma Zamani l’applaudira.
Mais Joss n’est pas que le rire et les mots, Il regarde le monde depuis là-haut. Il a vu le vendredi comme un miroir, Où l’on s’habille d’élégance et d’espoir.
“Vendredisation”, dit-il doucement, C’est ce moment où l’on se sent vivant. Les hommes se parent, les femmes s’illuminent, Le vendredi, la beauté s’y dessine.
Pas une injonction, juste une vision, Une coutume tissée d’attention. Il ne vole pas les images d’autrui, Alors il s’expose, en silence, sans bruit.
Et dans ce silence vit un homme rare, Qui ne parle que quand cela est notoire. Il est pilier, regard droit, pas bavard, Mais son cœur déborde, vaste comme un phare.
Supporter de l’OM, bleu et blanc en fusion, Mais surtout, homme d’intuition. Il ne donne pas de leçons, il éclaire, Montre la voie, bâtit, sans fanfare.
Joss, c’est l’âme tranquille dans la tempête, Un souffle doux dans un monde en conquête. Il rêve parfois, reste discret souvent, Mais chaque pas qu’il fait, éclaire les gens.
M. Kaya
