Organisée en collaboration avec le CCAS d’Acoua, l’école maternelle “Les 2 Rivières”, la RTME ainsi que le Rectorat de Mayotte, la fête de la science fut un véritable succès. Nombreux sont les parents qui ont fait le déplacement.
Ce mercredi 17 novembre dès 08H30 les parents d’élèves ont été invités à assister aux nombreux œuvres de leurs bambins. A travers des ateliers, des démonstrations, des pièces de théâtre, des discussions ou encore des présentations les élèves de l’école maternelle “Les 2 rivières” ont assuré. En groupe et souvent aidés par leurs enseignants et ATSEM, les scientifiques en herbe ont été productifs et inventifs.
Le thème principale de cette année reste la découverte des micros et macros aliments nous rappelle la direction de la CCAS Fatourani, très satisfaite du déroulement de la journée. Deux classes de CM2 de M’tsangadoua dirigées par l’infatigable Zoubert Rachidi ont été conviées à la fête en présentant des ateliers sur la nutrition.
De la petite à la grande section, les visiteurs ont eu droit à des cours magistraux à la nutrition, à la composition des aliments, aux apports nutritifs des aliments qu’ils côtoient tous les jours.
A titre d’exemples: pas moins de 50 grammes de sucre présents dans un grand pot de Yaourt, 12 gr. dans un pot de compote, 24 gr. dans du biscuit, de 20 à 33 gr. dans du brique de jus de 20 à 33 CL. Les chips, les bombons et les autres aliments ne sont pas en reste.
La consommation abusive de ces produits souvent sucrés ont des conséquences néfastes sur la santé. Le diabète, l’obésité, des problèmes cardiaques, mais surtout des carries dentaires très présents chez les plus jeunes font des ravages. La santé publique est alors en jeu.
Nombreux ont été des parents et visiteurs surpris et ébahis de ce qu’ils ont appris notamment à la teneurs en sucre de nombreux aliments et produits, en guise de goûter présents dans leurs sacs tous les jours.
Une halte particulier a été sur l’atelier du processus de la fabrication artisanale de l’huile de coco. De la présentation du cocotier, de la cueillette, du râpage, l’extraction du noix du coco, de la préparation jusqu’à l’obtention lait de coco, … toute une processus artisanale que les élèves ont pu découvrir avec intérêt.
Quand les plus jeunes parviennent à faire changer les habitudes alimentaires, manger saint avec des produits locaux, bouger avec des activités physiques régulières sont bien partis pour devenir des devises essentielles dans les foyers Mahorais.
Fofana A.