Ce vendredi après-midi, le collectif à l’origine de la pétition en ligne demandant plus de sécurité autour des établissements scolaires de la commune, surtout au niveau des axes routiers, a été reçu par Mme Saanda Sarati l’adjointe au maire chargé de la sécurité, appuyée par Mme Abdoulkarim Salama en charge du social, rejoins par Daniel Abdou le 1er Adjoint au maire chargé de l’aménagement du territoire.
Le collectif représenté par six personnes dont Kraoutch a exposé les différents problèmes que rencontrent les nombreux élèves du primaire se rendant tous les matins à l’école. En ligne de mire l’absence de la sécurité pour les élèves de l’école Acoua III, où les élèves sont exposés à des flux incontrôlés de circulation. Un seul policier municipal ne peut tout seul gérer la traversée des élèves et les automobilistes souvent pressés. Il a été demandé d’installer des ralentisseurs le long de la route nationale jusqu’au croisement Madi Ousséni.
Autres points soulevés : l’épineux dossier de l’école Acoua III où quiconque rentre et sort comme bon lui semble. À Acoua I, il a été question de la route qui mène à l’école, trop vétuste et manquant de trottoir, mais également du mur côté plage à sécuriser. À l’école maternelle d’Acoua, il a été soulevé le problème de la circulation aux horaires de pointe surtout le matin lorsque chaque parent veut y accéder avec sa voiture.
Une réflexion concernant un sens unique en passant par le plateau le matin est à l’étude, et doit être étudiée avec les enseignants ainsi que les parents d’élèves. À l’école maternelle de M’tsangadoua, des solutions sont à l’étude également pour empêcher les voitures d’accéder à l’entrée de l’établissement. La Cité du Nord n’est pas en reste, un projet est à l’étude pour sécuriser les abords et la route qui descend à l’établissement. Les élus présents très attentifs aux revendications du collectif, ont promis de s’y pencher dès à présent et “des solutions pourraient être visibles dès cette fin d’année”, nous a confié Daniel Abdou.
Cependant, le collectif se voulant méfiant compte sur la bonne foi des élus pour éviter des accidents de la route, mais prévient qu’“un barrage n’est pas à exclure si les promesses ne sont pas tenues dans les délais raisonnables”, a conclu Kraoutch.
Fofana A.