La situation dans le Nord et le Sud de Mayotte est particulièrement dramatique. Depuis le passage du cyclone Chido, ces régions sont totalement coupées du monde.
Isolement total du Nord et du Sud
- Panne complète des télécommunications : Les antennes relais ont été arrachées ou endommagées par les vents violents (jusqu’à 270 km/h), rendant impossible toute communication téléphonique ou Internet.
- Coupures d’électricité généralisées : Plus de 85 % de l’île est privée de courant, avec des réparations qui pourraient prendre plusieurs semaines, voire des mois dans certaines zones.
- Manque d’eau potable : Les stations de pompage et les réservoirs ayant été détruits ou contaminés, l’accès à l’eau devient un enjeu majeur. Certains habitants boivent l’eau des rivières, augmentant le risque d’épidémies.
- Routes impraticables : De nombreux axes routiers sont obstrués par des arbres déracinés, des éboulis et des inondations, empêchant l’acheminement des secours vers les zones les plus sinistrées.
Un désarroi immense
Les habitants du Nord et du Sud de Mayotte sont dans une détresse extrême. Des familles sont sans nouvelles de leurs proches depuis plusieurs jours. Certains sinistrés errent dans les rues, à la recherche de nourriture et d’un abri. Les hôpitaux et dispensaires sont saturés, et l’absence de réseau complique l’organisation des secours.
Appel au secours et manque de coordination
- Les ONG présentes sur place dénoncent un manque de moyens pour évacuer les blessés et distribuer de l’eau et de la nourriture.
- Le Gouvernement français a annoncé un pont aérien avec La Réunion pour acheminer de l’aide, mais les atterrissages sont difficiles en raison des infrastructures aéroportuaires (la tour de contrôle) endommagées.
- La population réclame une intervention d’urgence plus massive, notamment l’envoi de militaires pour rétablir l’ordre et assurer la distribution des ressources vitales.
Une situation de crise humanitaire qui demande une réponse rapide et coordonnée.
M. Kaya
