Le Vatican a annoncé, ce lundi 21 avril, jour de Pâques, le décès du pape François à l’âge de 88 ans. Affaibli par des ennuis de santé persistants, le souverain pontife s’est éteint paisiblement, deux mois après avoir été hospitalisé à Rome pour une bronchite sévère ayant dégénéré en pneumonie. L’infection avait gravement atteint ses poumons, mettant un terme à un combat de plusieurs années contre la maladie.
C’est avec une vive émotion que le Saint-Siège a fait part de la disparition de celui qui, depuis plus d’une décennie, incarnait une vision plus humble, plus sociale et plus humaine de l’Église catholique.
Né Jorge Mario Bergoglio en Argentine, le futur pape avait été ordonné prêtre en 1969. Après des études chez les Jésuites en Espagne, il était retourné en Argentine pour enseigner la théologie, avant d’être nommé archevêque de Buenos Aires. En mars 2013, il était élu pape, devenant ainsi le premier pontife non européen depuis plus de mille ans. Il avait alors choisi le nom de François, en hommage à Saint François d’Assise, symbole de simplicité, de paix et d’engagement auprès des plus démunis.
Son pontificat aura été marqué par des prises de position fortes en faveur de la paix, du dialogue interreligieux, de la justice sociale et de la lutte contre les abus au sein de l’Église. Il a œuvré sans relâche pour rapprocher l’institution catholique des plus vulnérables, incarnant une figure spirituelle à la fois accessible et profondément engagée.
En ce lundi de Pâques, les fidèles du monde entier rendent hommage à un pape qui aura laissé une empreinte durable dans l’histoire contemporaine de l’Église.
M. Kaya
