Un dimanche de Printemps, quelque part entre les heures douces du matin et la tendresse de l’après-midi. Un dimanche généreusement ensoleillé et rayonnant, où le ciel semble avoir vidé tout son bleu sur le monde. Le soleil rayonne, brille aux éclats, caresse la peau, embrasse les pétales.
Dans ce bain de lumière, les fleurs dansent. Elles ne connaissent ni montre ni calendrier, seulement le rythme joyeux du vent. Leurs pétales valsent, se laissent porter, s’épanouissent en silence et savourent voluptueusement chaque seconde d’existence.
Au cœur de ce ballet floral, une fleur attire tous les regards. Jaune vif, éclaboussée de lumière, bordée de feu — ses pointes orangées dessinent un dégradé qui semble né d’un pinceau d’aquarelle trempé dans le soleil. En pleine floraison, elle s’offre au monde sans retenue, au centre d’un instant suspendu.
L’arrière-plan, flou comme un souvenir d’enfance, laisse entrevoir ses sœurs : des éclats de couleurs, des reflets de vie. Le feuillage, discret et bienveillant, encadre la scène d’un vert tendre. Tout ici chante le renouveau.
Le Printemps et le soleil ont accordé leurs violons. Et ce dimanche-là, la nature tout entière compose une symphonie en fleurs majeures. C’est splendide.
M. Kaya
