Blocage d'école par les parents d'élèves à Acoua
Éditorial

Les écoliers d’Acoua pris en otage

Dialogue de sourd. Le torchon brûle à Acoua, localité du Nord-Ouest du département. Un bras de fer qui continue entre la mairie et les parents d’élèves sur les conditions de rentrée scolaire, après le passage dévastateur du cyclone Chido, qui a causé d’importants dégâts. Les écoles du village sont fortement endommagées, des toitures arrachées. La poursuite de la scolarité, dans de bonnes et meilleures conditions de sécurité et d’hygiène, est compromise. Des solutions alternatives tardent à se mettre en place. Ce qui provoque des tensions dans la commune.

La rentrée prévue initialement le 27 janvier dans le département, n’a pas encore eu lieu à Acoua. Les parents d’élèves exigent plus de sécurité pour leurs progénitures. Blocages des établissements scolaires en signe de protestation. Une situation néfaste et préjudiciable pour les enfants contraints de rester chez eux. Or, ce n’est pas chez eux, là, ce refuge familial dans lequel ils ont hélas vécu avec angoisse et subi avec émoi  le déchainement véhément du cyclone Chido, qu’ils doivent être. Surtout partout dans le département, leurs camarades ont retrouvé les bancs de salle de classe. Et de vivre l’ambiance et le bonheur des Corus de récréation. Cela affecte leur éducation et leur bien-être. En effet, la place de ces enfants est sur les bancs de l’école, entourés de leurs camarades afin de surmonter ensemble ce terrible traumatisme.

Aux autorités politiques d’engager la reconstruction et la sécurité, même provisoires, en attendant des solutions pérennes et adéquates. Aux parents d’élèves d’être compréhensifs et solidaires. Concertez et trouvez des solutions rapides et efficaces pour sortir de cette impasse insupportable afin de permettre aux enfants de reprendre leur scolarité dans de bonnes conditions.

Bien que les élections municipales prochaines soient une préoccupation et qu’elles soient sur toutes les lèvres et dans les têtes, elles ne doivent guère détourner l’attention des besoins immédiats et fondamentaux des enfants et des défis majeurs de la commune.

M. Kaya, directeur de publication

Les écoliers d’Acoua pris en otage
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