Tôt ce matin, les usagers de la route du Grand Nord ont été surpris dans leur progression par des barrages routiers au niveau de la pointe “Cocossèra” entre Acoua et M’tsangadoua mais également au niveau de la Nationale à Handréma. Les manifestants en majorité des parents d’élèves et habitants de M’tzamboro réclament plus de sécurité et des grilles au parking des bus scolaires où a eu lieu l’agression sauvage du jeune Miki, un lycéen de 17 ans originaire de M’tzamboro qui a succombé à ses blessures.
Une semaine après les faits, la colère ne faiblit pas malgré les nombreux appels au calme de la famille et des personnalités. Impossible d’accéder à M’tsangadoua ni Handréma en voiture et même difficilement à pieds. Plusieurs manguiers et gros arbres ont été abattus sur la route pour exprimer leur colère. La Cité du Nord de M’tsangadoua n’accueille pas des élèves. Ceci étant, les élèves originaires de Handréma ne sont toujours pas admis au lycée depuis les événements.
La tension monte par moment sur place et l’issue reste incertain. La population de M’tzamboro demande plus de soutiens pour tenter de remédier aux problèmes d’insécurité dans les établissements scolaires. La police municipale d’Acoua et les gendarmes sont sur place mais pour l’heure aucune action est entreprise pour libérer la circulation.
Fofana A.
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