Madjadjani
Des bribes d’hier me frôlent,
vives comme une brise d’antan.
Madjadjani, quartier fidèle,
perché au flanc du temps.
Manga n’Adam, sentinelle enracinée,
voit grandir nos souvenirs.
Le lagon fredonne en bas,
Jabalini veille, là-bas.
Tout murmure encore la vie,
dans ce coin d’Acoua,
où l’enfance n’a jamais fini.
