Le passage du cyclone Chido a laissé des traces profondes à Mayotte. Routes endommagées, infrastructures fragilisées, coupures de courant… autant de défis auxquels l’île a dû faire face avec résilience. Mais au-delà des dégâts matériels, c’est la réactivité et la solidarité des Mahorais qui marquent cette période post-cyclonique.
L’exemple récent des câbles électriques affaissés sur la route de Marouvatou en est une parfaite illustration. Signalé par les habitants comme un danger imminent, ce problème a été pris en compte rapidement, et la menace a été écartée en un temps record. Ce geste, en apparence anodin, revêt pourtant une importance capitale. Il démontre que lorsque les citoyens se mobilisent et que les autorités écoutent, des solutions concrètes émergent.
Dans un territoire souvent éprouvé par les catastrophes naturelles, il est essentiel que cette dynamique de vigilance et de réactivité se poursuive. Mayotte ne doit pas seulement panser ses plaies après chaque tempête, mais aussi anticiper, reconstruire plus solidement et garantir la sécurité de tous.
Loin d’être abattue, l’île prouve une fois de plus qu’elle sait se relever. Ce cyclone n’a pas seulement mis à l’épreuve les infrastructures, il a aussi rappelé l’importance d’un engagement collectif. À Mayotte, la tempête peut souffler, mais l’esprit de résilience, lui, ne vacille jamais.
M. Kaya, directeur de publication
