Le 14 décembre 2024 restera gravé dans la mémoire des Mahorais. Ce jour-là, Chido, cyclone dévastateur, s’est abattu sur l’île avec une brutalité sans précédent. Rafales hurlantes, pluies torrentielles, habitations soufflées… En quelques heures, Mayotte a vacillé sous la puissance des éléments. Pourtant, au milieu du chaos et des décombres, une vérité s’impose : Mayotte ploie, mais ne rompt pas.
Dès les premières lueurs après la tempête, une autre force, plus puissante encore, s’est levée : celle de la solidarité. Des familles qui n’avaient plus rien ont ouvert leurs portes à d’autres encore plus démunies. Les Mahorais, habitués aux épreuves, ont retroussé leurs manches pour dégager les routes, reconstruire les maisons, redonner vie aux villages sinistrés.
Face à l’urgence, la mobilisation a été immédiate. Les secours, les collectivités, les associations et la diaspora ont répondu présent. L’État et les Régions de France ont débloqué des fonds pour la reconstruction. Mais au-delà des aides matérielles, c’est l’esprit de résilience qui impressionne. Celui qui fait dire que malgré la douleur, malgré les pertes, Mayotte restera debout.
Le chemin vers la reconstruction sera long, semé d’embûches. Mais Mayotte a toujours su se relever, et cette fois encore, elle prouvera que rien ne peut éteindre son courage ni entamer sa dignité. Chido a frappé Mayotte, mais il n’a pas brisé son âme.
M. Kaya, directeur de publication
