Municipales

Municipales. La tête de liste LR jette l’éponge

Le paysage politique d’Acoua est secoué par la décision de Salama Abdoul-Karim de retirer sa candidature en tant que tête de liste des Républicains (LR) aux élections municipales de 2026. L’intéressée a évoqué « des raisons personnelles » qui l’ont conduite à renoncer à cette ambitieuse aventure politique. Un retrait qui ne manquera pas de redéfinir les dynamiques locales à moins d’un an du scrutin.

Le parti Les Républicains jouit d’un poids politique non négligeable dans la commune, et la candidature de Salama Abdoul-Karim semblait jusque-là être l’une des cartes maîtresses du camp LR. Cette volte-face risque de redistribuer les cartes, surtout lorsque l’on prend en compte le contexte familial et politique particulier qui entoure cette élection.

En effet, cette décision intervient alors qu’un duel fratricide semble se dessiner à l’horizon. Assani Abdoul-karim, son frère, engagé sans étiquette, a déjà fait savoir, avec une détermination palpable, son intention de “briguer la mairie”. Le retrait de la candidate LR intervient également à un moment stratégique où les autres prétendants à la mairie peaufinent déjà leurs stratégies. Ces derniers, savourant presque cette nouvelle inattendue, se préparent à tirer parti de ce vide laissé par la tête de liste des Républicains. Le silence de l’état-major des Républicains, qui n’a pas encore pris de position officielle sur ce retrait, ajoute à l’incertitude qui plane autour de la suite des événements.

Derrière les échos des mangroves, des informations captées avec une malice et une ingéniosité propres à la radio Tranganika, plusieurs autres personnalités politiques locales se tiennent prêtes à entrer dans la danse. Selon des rumeurs, des candidats potentiels, souvent considérés comme des outsiders, se tiennent en embuscade pour ce scrutin qui promet d’être particulièrement disputé.

À Acoua, les yeux sont désormais rivés sur la prochaine étape de cette campagne qui s’annonce passionnante, avec des enjeux qui dépassent le simple cadre local et pourraient bien influencer le paysage politique départemental pour les années à venir.

M. Kaya

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