Le 12 janvier 2020 l’OMS déclare l’existence d’un nouveau coronavirus en Chine. Nommé « 2019-nCoV », il est confirmé comme agent responsable des « mystérieuses pneumonies ». À cette date, il est question de 59 personnes infectées en Chine, « un nombre qui depuis le 12 décembre ne cesse d’augmenter » explique l’organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les scientifiques chinois partagent la séquence complète du génome du nouveau coronavirus avec l’ensemble de la communauté scientifique mondiale. Elle a été établie à partir d’échantillons prélevés sur « les premiers patients chinois atteints« . (Le laboratoire où ont été effectuées ces analyses a été contraint de fermer dès le lendemain de la mise en ligne des résultats).
Spectre du Sras
La Chine ne sait pas précisément à quoi elle à affaire à Wuhan et le bureau local de la Santé penche pour une forme de pneumonie due à un virus inconnu. Les patients souffrent de fortes fièvres, de difficultés à respirer et les radios effectuées ont montré des « lésions pulmonaires », note l’OMS. Des symptômes qui sont « communs à plusieurs maladies respiratoires », constate l’organisation internationale.