Faits divers

Grosse panique à la mairie

Ce mercredi aux alentours de 10H00, un individu d’une quarantaine d’années qu’on ne présente plus s’est présenté à l’hôtel de ville après un interminable va-et-vient dans la cour. De nombreuses dégradations sur le mobilier et voiture de la mairie sont à déplorer. Les agents ont observé un droit de retrait. Aucun blessé physique n’est à déplorer.

Tranquille, Assadi a monté les marches pour se rendre au bureau RH pour s’entretenir avec le personnel. Il est ensuite descendu à l’accueil et s’en est violemment pris à coup de pieds à la porte d’entrée en bois dont une partie tomba devant lui. Des cris et du bruit assourdissant gagnent les lieux. Il a quitté l’édifice. Mais il reviendra quelques minutes plus tard, cette fois-ci armé d’un pieds de biche.

La peur, les cris, la panique s’entendent de loin. Les agents tentent de quitter comme ils peuvent le bâtiment, forcément en ordre dispersé. Le malfaiteur s’acharne alors sur l’utilitaire blanc du service technique en cassant au bloc arrière, rétroviseur, vitres, … rien n’a été épargné.

Il s’est ensuite dirigée au nouveau bureau de la police municipale qui était fermée puisque les agents étaient sortis en patrouille. Il finira tout de même à casser la poignée du bureau. Les gendarmes ont été appelés. L’homme auteur d’intrusion et dégradations sur les mêmes lieux traînera avec son arme dans la cour et aux abords jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.

Contactés les sapeurs-pompiers déjà en intervention n’ont pas pu se déplacer pour prendre en charge l’individu, souffrant visiblement des troubles de comportements.

En attendant de rencontrer les élus, la quasi totalité des agents apeurés, paniqués, engoissés et à bout de souffle a décidé de se mettre en droit de retrait jusqu’à nouvel ordre afin de dénoncer l’insécurité qui règne au sein de leur lieu de travail. Ils comptent dénoncerla multiplication des faits, dont ils sont les premières victimes, aux élus. Un courrier leur a à été envoyé dans la foulée.
Ainsi les agents sont dans l’impasse.

(Crédits photos: Sauzée S.)

Fofana A.

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