Il aura fallu des années de doutes, de rêves brisés et de reconstructions. Il aura fallu des stars, des drames, des critiques, mais aussi une foi inébranlable dans un projet sportif. Aujourd’hui, Paris Saint-Germain est enfin sacré roi d’Europe. La Ligue des champions, ce Graal que le club poursuivait depuis plus d’une décennie, brille désormais au palmarès du PSG.
Ce sacre n’est pas seulement une victoire sportive. C’est l’aboutissement d’un parcours semé d’embûches, d’un apprentissage long et parfois cruel. De la remontada de Barcelone aux désillusions de Manchester ou de Madrid, chaque chute a forgé cette équipe. Et hier soir, sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich, en Allemagne, incandescent, c’est un Paris mûr, solide, inspiré qui a renversé l’histoire.
Les héros d’hier s’appellent Doué, auteur d’un doublé. Un jeune joueur très prometteur, Marquinhos, capitaine flamboyant, Ousmane Dembélé, mur infranchissable, et Luis Enrique, stratège discret mais redoutable. Mais au-delà des noms, c’est toute une équipe, un jeu collectif. C’est toute une institution qui savoure aujourd’hui sa consécration. Paris n’est plus simplement un prétendant : il est champion. Et ce titre redonne à la Ligue 1 une place qu’elle n’avait plus connue depuis longtemps sur la scène européenne.
L’Europe a un nouveau champion. Paris a gagné. Et avec lui, c’est tout le football français qui écrit une page inédite de son histoire.
M. Kaya
