En lien
Ce matin, le soleil à peine dévoilé,
Me caresse l’épaule en murmurant tout bas
Qu’il vient en messager de la voûte étoilée
Pour me livrer les mots des âmes de là-bas.
Puis le vent, à son tour, se glisse dans ma tête,
Entraînant mon esprit par-delà les campagnes,
Les désordres du monde et le bruit des tempêtes
Pour déposer mon être en haut de la montagne.
Tandis que les étoiles naissent une à une,
Les nuages s’écartent en cédant la place
A la douce lumière d’un rayon de lune
Pour animer mon cœur et éclairer l’espace.
C’est ici que, toujours, les astres se rejoignent,
Que ma pensée prend vie et s’unit à mon corps,
Que mon verbe s’élève et que le temps s’éloigne
Pour que la poésie surgisse du décor.