Pour vivre au mieux le confinement, chacun à sa stratégie. Certains se sont réconciliés avec les livres, et lisent beaucoup. D’autres font du jardin, cuisine, ménage du printemps, tri et compagnie, ou écrire son prochain livre, ou devenir youtubeur, crée un blog, ou fabriquer des masques pour se sentir utile…
Les Étudiants de l’outre-mer quant à eux, sont très affectés aussi bien socialement que psychologiquement.
Ils vivent la solitude, le flou sur leurs partiels en plus des problèmes du quotidien.
Ils sont loin de leurs territoires, leurs familles, parfois confinés dans les 9m2. Cela devient pesant pour eux.
Nous pouvons en faire quelque de chose de positif de ce confinement ou pas. Si cela s’avère dur et c’est normal que cela le soit, n’hésitez pas à téléphoner les lignes d’écoute de soutien psychologique du Crous ou des plate-forme des psySolidaires, ou Apsytude qui sont implantés dans plusieurs régions qui travaillent spécifiquement avec les étudiants, pour la sensibilisation et la prévention de leur souffrance psychique principalement. On peut faire appel à toutes ces bonnes volontés qui sont des professionnels de santé psychique.
Ne culpabilisez pas et sachez juste demander de l’aide aux professionnels psys qui travaillent au même titre que les médecins généralistes ou spécialistes…. C’est un moment particulièrement difficile et tous les professionnels sont mobilisés collectivement pour contenir au maximum cette angoisse collective.
Ne vous sentez pas seul, vous ne l’êtes pas… Ensemble, nous battrons, comme le disait un pedopsychiatre hier, “cet invisible très méchant tout-puissant”. Qui que tu sois, virus, nous t’aurons car nous pouvons le faire et même que l’être humain est capable de développer ses propres défenses imunnaires pour vaincre le virus à tous jamais…
Ne laissons pas le désespoir nous guettait… Ensemble, nous y arriverons.
Sarah, chroniqueuse de santé psychique
