Société

“Wuambushu”, la municipalité a rencontré la population.

Ce vendredi à 08H00, la municipalité d’Acoua a invité la population pour la sensibilisation à l’opération Wuambushu. À l’issue de la réunion, un comité a été mise en place pour veiller au bon déroulement de cette opération qui mobilise toute l’île.

Ils étaient une soixantenaire à répondre présent à l’invitation du maire Hanaffi Marib et de son équipe pour réfléchir sur l’actualité de l’île en rapport avec l’opération “Wuambushu“, (reprise en Shimahorais).

La salle de délibération de la mairie a eu du mal à accueillir tous les participants.

La plupart des personnes présentes étaient reconnues ou soupçonnées soit d’héberger ou de faire travailler des personnes en situation irrégulière sur le territoire communale.

Souvent taxée de laxisme, de silence ou de fébrilité face à ce problématique qui secoue le territoire, la municipalité a tenu à montrer sa position, via des publications et messages sur les réseaux sociaux ces derniers jours.

Des quartiers comme Marouvatou 1 et 2, Agnala Madjadjani, Tsimitouhi, Manga , … à Acoua ou les hauteurs du lycée “Cité du Nord” à M’tsangadoua ont déjà été répertoriés comme zone à abritant des habitats insalubres et des personnes en situation irrégulière.

Au bout de deux heures d’échanges, parfois houleux, il a été conclu de créer un comité réunissant la municipalité ainsi que des personnes issues des deux villages composant la commune.

Les sujets relatifs à l’insécurité, l’insalubrité, le désordre, l’emploi de la police municipale seront débattus prochainement, selon le maire qui s’appuiera sur le CLSPD (Conseil Local de la Sécurité et de la Prévention de la Délinquance).

La mission principale du comité consistera à identifier les zones squattées, les personnes hébergeant ou employant des étrangers en situation irrégulière.

Une sensibilisation sera menée pour les dissuader avant qu’une liste ne soit établie et dressée aux autorités compétantes qui prendront par la suite les décisions nécessaires pour d’éventuelles décasages, interpellations ou poursuites judiciaires le cas échéant.

Le comité s’est déjà retrouvé ce même vendredi après-midi et prévoit de se retrouver chaque vendredi pour faire le point.

En attendant les coups de pelleteuses ou d’une éventuelle tension sociale, la municipalité espère les nombreux marchands de sommeil se réveilleront pour lutter contre l’immigration irrégulière devenue “insupportable“, selon les habitants.

La Rédaction.

“Wuambushu”, la municipalité a rencontré la population.
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