Département

Informations pratiques

Toutes les informations pratiques pour préparer un séjour, ou une installation à Mayotte.

Décalage horaire

Le décalage horaire est de + 2 heures en hiver et de + 1 heure en été.
Exemple : en hiver, lorsqu’il est 12h00 à Paris, il est 14h00 à Mamoudzou.

Téléphone

Pour joindre Mayotte, composer le 02. 69 + les 6 chiffres du numéro de votre correspondant.

Courrier – Services postaux

Le tarif est identique au tarif métropolitain jusqu’à 20 grammes. Les délais d’acheminement de la métropole vers Mayotte sont toutefois de plusieurs semaines.

Électricité

220 volts ; prises françaises.

Recommandations sanitaires

Aucune vaccination n’est exigée, mais il est cependant conseillé de mettre à jour les vaccinations de base, surtout si vous êtes amené à vous déplacer dans la région (hépatite A et B, tétanos, poliomyélite, typhoïde).Paludisme, chikungunya et dengue
A Mayotte, les piqûres de certains moustiques peuvent transmettre le paludisme, la dengue et le chikungunya. Il est donc recommandé de se conformer aux conseils de prévention et de lutte prises par les autorités sanitaires locales (protection par tous moyens contre les piqûres des moustiques : répulsifs, vêtements couvrant imprégnés, diffuseurs d’insecticides, serpentins, moustiquaires…).

Transports internes

Les taxis collectifs urbains sont les seuls transports en commun. Hors du chef-lieu, les “taxis brousse” appliquent un tarif selon la distance. Un service de barges assure la liaison entre Grande-Terre et Petite-Terre : l’une est réservée aux voitures, une autre aux piétons et motos. Le paiement du transport aller-retour s’effectue à la gare maritime à Mamoudzou, en Grande-Terre. La traversée dure environ 15 minutes.

Monnaie et banques

La monnaie légale est l’euro. Banques présentes à Mayotte :

  • Banque Française Commerciale Océan Indien (BFCOI)
  • Crédit Agricole
  • La Banque Postale
  • Banque de la Réunion
  • BRED

Les distributeurs et guichets automatiques sont nombreux, surtout à Mamoudzou ou en Petite-Terre.

Douanes

Toutes les informations sur le site de la direction des douanes
www.douane.gouv.fr

Animaux domestiques

L’importation d’animaux carnivores domestiques dans les départements d’Outre-Mer est soumise à quelques précautions sanitaires.

  • L’animal devra impérativement être identifiable par tatouage ou puce électronique.
  • L’introduction d’animaux de compagnie autres que les carnivores domestiques fait l’objet d’une réglementation particulière, il est donc recommandé de prendre contact avec la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ou la Direction Départementale de la Cohésion Sociale de la Protection des Populations (DDCSPP) de votre département avant votre départ.

Enseignement

En 2015-2016, Mayotte compte près de 89 500 élèves répartis dans 229 établissements scolaires. La population scolaire a augmenté de 5 % par an en moyenne ces dernières années. Depuis 2007, l’ambition principale de l’académie est de permettre une meilleure maîtrise du français, qui passe par l’intégration progressive des enfants de moins de six ans. 3.100 enfants de 3 ans ont ainsi été préscolarisés en 2009, et rejoignent les 5.500 enfants de 4 ans et les 6.000 enfants de 6 ans scolarisés en pré-élémentaire.Mayotte compte 20 collèges et 11 lycées. Le Centre Universitaire de Mayotte a été créé en 2011. Il a pour mission d’assurer des formations supérieures, sous forme d’enseignement initial ou continu. Outre l’Université de Nîmes, chargée de la mise en place administrative de l’établissement, le Centre Universitaire travaille en partenariat avec trois universités dans les domaines suivants : Droit-Economie-Gestion avec les Universités d’Aix-Marseille et Nîmes, Lettres-Sciences Humaines avec l’Université de Rouen et Sciences-Technologies avec l’Université de Montpellier. Le Centre a aussi une mission globale de recherche. Deux grandes directions de recherche ont été définies : la biologie marine (études sur la mangrove, projet de développement de l’aquaculture) et la littérature francophone contemporaine du sud-ouest de l’océan Indien (intertextualité, interculturalité).En savoir plus :

 Protection sociale – Santé

Le régime de Sécurité Sociale mis en place en avril 2004, a permis l’introduction de l’assurance maladie dans les mêmes conditions que le régime de base de Sécurité Sociale de métropole. Il fixe notamment les règles concernant le ticket modérateur à la charge de l’assuré et donc du remboursement des frais de consultations chez les médecins, d’achat de médicaments, etc. En 2004, la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte (CSSM) succède à la Caisse de Prévoyance Sociale de Mayotte, assurant ainsi en tant qu’un organisme de droit privé chargé de la gestion d’un service public les remboursements des frais de soins.
Des modalités de remboursement des frais de soins hors de Mayotte et hors du territoire national sont également prévues. Le remboursement de ces frais est également assuré par la CSSM. La CSSM prend en charge les indemnités journalières de maladie et de maternité des salariés. Pour les fonctionnaires et agents publics, les indemnités journalières de maladie et de maternité sont prises en charge par l’employeur selon les règles prévues par leurs statuts respectifs.Dans le système public (le Centre Hospitalier de Mamoudzou, son antenne de Dzaoudzi, les maternités rurales et les dispensaires) la gratuité des soins s’applique comme ailleurs. À Mayotte, l’offre de soins relève essentiellement des structures publiques. En 2007, le système de santé repose sur quatre entités complémentaires : le Centre hospitalier de Mayotte, les centres de soins ruraux, les hôpitaux intercommunaux ainsi que le secteur privé libéral, qui reste toutefois limité. Le Centre hospitalier de Mayotte (CHM) est un établissement public de santé doté d’une autonomie administrative et financière depuis le 1er avril 1997. L’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte exerce les missions de contrôle et de tutelle sur l’hôpital. Situé à Mamoudzou, il regroupe l’essentiel du plateau technique et assure les consultations spécialisées, les hospitalisations, les actes chirurgicaux et plus de la moitié des accouchements dans l’île. Le CHM a aujourd’hui la responsabilité de l’activité de soins dans presque tout le secteur public (capacité d’accueil de près de 411 lits). Les maternités rurales ont été rattachées au CHM en 2000 tandis que la gestion des dispensaires ruraux relève, depuis le 1er janvier 2004, du CHM.Un réseau d’une quinzaine de dispensaires médico-sociaux assure des soins primaires de proximité ainsi que des actions de prévention. Quatre hôpitaux intercommunaux, ou dispensaires de référence : antenne du CHM de Petite-Terre (Dzaoudzi), hôpital Sud (Chirongui), hôpital Centre (Kahani), hôpital Nord (Dzoumogné). Ces sites intercommunaux, de niveau intermédiaire, assurent une permanence médicale pour traiter les premières urgences, fournissent des consultations avancées de médecine générale et spécialisée et disposent d’une « maison de naissances ». La Direction de la Solidarité et du Développement Social (DSDS) dépendant du Conseil Départemental de Mayotte a en charge plusieurs services de santé (le service de Protection Maternelle et Infantile, et le service « Actions de Santé » chargé de la lutte contre les infections transmissibles, le Sida et la tuberculose et la détermination de la dépendance des personnes âgées et des personnes handicapées). En savoir plus :

Environnement

La nature a pourvu Mayotte d’un environnement enchanteur. La végétation naturelle est représentée surtout par les forêts humides, l’essentiel de l’espace « naturel » étant majoritairement couvert de systèmes agroforestiers formés principalement d’espèces introduites. La flore de Mayotte apparaît cependant comme l’une des plus riches du monde en nombre d’espèces indigènes, au regard de sa superficie. Le littoral de Mayotte présente une diversité d’habitats : falaises abruptes, côtes rocheuses, plages de sables de toutes tailles et couleurs. La faune terrestre bénéficie de la grande diversité des milieux. De nombreuses espèces endémiques ou menacées sont recensées et protégées par la réglementation locale ou par les conventions internationales : lémur brun, ou maki, roussette, caméléon… L’introduction dans l’île d’espèces animales non domestiques et n’existant pas à l’état naturel est désormais interdite. La flore et la faune marines sont d’une très grande diversité. Deux espèces de tortues marines, la tortue verte et la tortue imbriquée, trouvent à Mayotte des sites de ponte et des « herbiers » essentiels pour leur alimentation. Une vingtaine d’espèces de mammifères marins fréquentent plus ou moins régulièrement les eaux mahoraises (la baleine à bosses présente de mai à octobre pour sa reproduction, et le dugong dont une dizaine d’individus au maximum sont occasionnellement observés dans le lagon). La réserve naturelle nationale de l’îlot Mbouzi (142,35 ha), créée en janvier 2007, vise à conserver notamment les formations végétales sèches naturelles. Trois aires marines protégées, représentant une superficie totale de 36 km², ont été créées par des arrêtés préfectoraux (cantonnements de pêche) pour préserver la ressource en poissons et des sites importants pour la reproduction de ces derniers. Les activités nautiques, de loisirs et de pêche y sont limitées ou interdites. Des « réserves forestières » protègent la quasi-totalité des forêts naturelles humides (5 577 ha, soit environ 15% de la surface de l’île). Gérées dans le cadre du code forestier spécifique à Mayotte, elles sont dotées de plans de gestion afin d’affirmer la vocation prioritaire de protection de la biodiversité et de conservation des sols. Le Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres intervient à Mayotte depuis 1995 sur 6 sites différents représentant 937 ha. Une politique d’Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotopes (APPB) est développée sur les espaces les plus riches du point de vue de la biodiversité. La lagune d’Ambato-Mtsangamouji (4,5 ha) abrite une mangrove interne très particulière dans un espace périurbain. La plage de Papani est intégrée à un ensemble plus vaste de protection par arrêtés de biotope sur les principaux sites de ponte des tortues marines, les plages de Saziley-Charifou au sud de Grande Terre et celles de Moya et Papani en Petite Terre. La création d’un parc naturel marin à Mayotte a été officialisée par décret le 18 janvier 2010.

Source : Ministère des Outre-mer

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