Ça s’est passé ce dimanche après-midi vers 14H00 dans une école coranique très fréquenté dans le vieux quartier M’jihari à Acoua. Un petit garçon âgé de trois ans se rend au petit coin alors que le cours battait son plein. Mais ne voulant pas être dérangé, il verrouilla la porte de l’intérieur.
Mais sauf qu’après s’être soulagé, le petit bonhomme ne parvient pas à quitter les lieux faute de pouvoir tourner la clé. Ne le voyant pas revenir au bout d’un quart d’heure, ses amis courent prévenir leur Foundi qui effectivement constate l’inquiétude des enfants. Commença alors de longues minutes de pleurs et cris. Par plusieurs moyens, il a été fait pour essayer de le calmer et de le rassurer de l’autre côté de la porte. Mais en vain. Un attroupement commence à se former autour de la maison pour tenter de trouver une solution pour libérer le bambin devenu alors le plus petit prisonnier de l’année.
Plusieurs propositions sont mises à table : casser la porte, changer la serrure, alerter les secours, notamment. Tandis que le grand-père du petit prisonnier part récupérer une boîte à outils chez un voisin habitant à l’autre bout du quartier, les autres enfants installés devant la porte parviennent à le chuchoter la manière dont il devait procéder pour faire tourner le barillet. Le garçonnet qui a arrêté de pleurer, suit alors les conseils de ses camarades et parvient à déverrouiller le poignet da porte au bout d’une heure d’angoisse.
Accueilli en héros par ses copains, il recevra plusieurs témoignages de soutien de ses camarades et des habitants du quartier. Un grand ouf de soulagement qui doit susciter des vocations de précautions de la part des jeunes vacanciers.
Fofana A.