Culte

Un Dahira sous haute tension

Ce samedi, un grand rendez-vous est programmé pour les Miridis Chadhouli Yatil Yachrouti de Mayotte à Acoua. Des tensions sont en cours devant la mosquée Zawyani. Une situation inédite qui risque de coûter cher à cette pratique où Acoua excelle depuis des générations.

Le nouveau Cheikh Al Habibi Ibn Safari a convié l’ensemble des “Halifas” et “Miridis” à ce rendez-vous très prisé dans la localité du Nord. Cependant, ce samedi peu après la prière de l’lnchaī (19H20), les fidèles ont trouvé le portail d’entrée de la mosquée Zawyani clos, avec chaînes et cadenas. Impossible pour les nombreux invités venus des quatre coins de l’île d’accéder pour le traditionnel “Barzangui” et le Dahira qui devrait se dérouler de 22H00 jusqu’à l’aube.

À l’heure où nous rédigeons ces lignes, la tension est vive devant la mosquée. Les négociations sont en cours pour tenter de trouver une solution à la crise qui secoue le Toirikati Chadhouli depuis la disparition du Cheikh Abal-Hassani le 12 octobre 2023. En effet, deux camps s’affrontent quant à la succession. Le camp de Foundi Bourahima Hassani (Mangajou) et le désormais camps de Al Habibi Saïd Anli Ibn Safari (AcouaKani Kéli) qui a noué une entente historique avec Cheikh Soumaïla Abdourama (M’tsangamboua).

Ce qui est sûr, le Dahira qui a vu ses premiers pas à Acoua, semble diviser et sacrifier des familles, des amitiés et des générations.

Les négociations n’ont pas abouti. L’événement s’est finalement tenu à la grande mosquée de vendredi jusqu’au petit matin.

Dossier complet sur le Dahira à suivre tes prochainement sur votre journal.

La rédaction

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