Cultuelle

Le Dahira et des interrogations

Ce samedi soir, la confrérie “Chadhouli y’a t’il Yashrouti” s’est retrouvée à la mythique mosquée Zawyani à Acoua pour donner le coup d’envoie du calendrier de Dahira de Mayotte jusque là organisé en après-midi . Acoua, reste le village symbolique de cette confrérie qu’il a hérité de son défunt Cheikh ANLLI Ibnou Safari. Ils sont venus des quatre coins de l’île pour honorer ce retrouvaille qui a manqué aux “Mouridis” depuis près de deux ans en raison de la crise sanitaire. Après les traditionnels “Barzangui et Waddhifa“, les récits et chants ont raisonné toute la nuit jusqu’au petit matin “faisant rappeler des souvenirs d’enfance“, se réjouit un ancien. Mais des nombreuses questions se posent quant à la tenue de cette manifestation cultuelle.

En ces temps difficiles de crise sanitaire liée au Covid-19, un arrêté préfectoral toujours en vigueur interdit tout rassemblement regroupant plus de 10 personnes. Toutefois, “une demande d’organiser la manifestation a été déposé à la mairie avant la sortie de l’arrêté préfectoral“, nous confie un “Mouridi“. Mais face au silence des autorités, les habitants ont pris leurs responsabilités pour réunir tout Mayotte autour de cette manifestation cultuelle qui s’est bien passée dans l’ensemble. La population et les invités ont répondu massivement présent à et aucun trouble n’a été constaté. En parallèle, un autre Dahira était célébré ce samedi soir sur la place Tabakèra de M’tsangadoua de l’autre côté de la colline par Foundi Soumaila et ses confrères.

En attendant, Labattoir puis M’boini seront les prochaines destinations.

Visiblement le passe sanitaire n’était pas au rendez-vous.

La Rédaction.

Le Dahira et des interrogations
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