L’hôtel de ville d’Acoua était sous les feux des projecteurs ces derniers mois. La délinquance est venue frapper aux portes et tables de la commune, souvent œuvre des jeunes désoeuvrés du village venus insulter, menacer jusque-là verbalement les agents de l’accueil mais surtout de l’incontournable service de l’Etat civil dirigé par Semba assisté par trois autres femmes dévouées.
Jusque-là tout allait bien mais par peur de revoir des scènes de violence rare, les agents avaient usé leur droit de retrait afin d’exiger plus de sécurité. Une colère soutenue par la plupart des employés de la maison municipale. Colère entendue puisque dès le 8 mai dernier, jour férié un artisan a été dépêché à la mairie pour fixer une grille de protection séparant les agents du service de l’état civil et les visiteurs avides d’en découdre en cas de possibles incompréhensions.
Une autre nouveauté, un agent ASVP assisté par un policier municipal assureront la sécurité en attendant d’autres dispositions. Le tout étant d’assurer la dissuasion, interpeller si possible et mettre à disposition de la gendarmerie au plus vite.
Cependant, en attendant l’effet de cette mesure, les jeunes en mal de repères rôdent toujours aux alentours, puisque Mayotte manque de centres qui leurs sont dédiés.
Fofana A.