Tu me manques,
Non pas parce que je ne te vois pas,
Ni parce que tu es loin de moi.
Tu me manques !
Ta peau douce et ta chaleur humaine
Qui blottit mon corps apeuré,
Ta voix suave et ton regard coquin.
Tout cela me manque.
Je n’arrive pas à t’imaginer,
Je n’arrive à rêver de toi près de moi
Car les songes ne me serviront pas.
Seule la réalité compte.
Tu me manques !
A ces mots, je tremble, je frissonne,
Mes désirs sont tus
Tu n’es pas là pour les réanimer.
Je ne suis qu’une coquille vide
Sans ta présence physique.
Je ne veux rien,
Je ne désire rien,
Rien qui vaille la peine
Que toi.
Juste toi,
Même dans mes pensées les plus furtives,
Tu apparais comme un éclair
Et tu allumes cette flamme d’amour
Que nul autre n’arrive à la réveiller.
Tes douces lèvres,
Tes douces caresses,
Me font vibrer.
Je sens tes mains posées tout au long de mon petit corps.
Qui ne cesse de te réclamer,
Qui a soif et faim de toi.
Où te caches-tu ?
Ma claire de lune,
Mon plaisir d’un instant,
Celui qui a su me donner envie
Après tant d’années sans envie.
Telle la belle au bois dormante,
Je me réveille d’un long sommeil.
Tu me manques.
Non pas parce que je te veux,
Ni que je veuilles te voir de nouveau,
Tu me manques tout simplement.
Toi tel que tu es,
Ton sourire,
Ta voix,
Tes histoires à dormir debout.
Juste toi, tu me manques,
Et mes pensées sont perturbées
Par l’incompréhensif,
Toi qui éveilles tous mes sens,
Toi que j’apprécie tendrement la compagnie,
Même juste le temps d’une seconde.
Te voir juste,
Même virtuellement,
T’entendre juste quelques minutes.
Tu me manques,
Pour ce que tu me procures, même,
Quand tu es loin de moi,
Même quand tu m’oublies.
Même quand tu es occupé ailleurs.
Et que je n’existe plus pour toi.
Tu me manques,
L’idée juste de toi, me manque,
Parce que c’est toi
Et parce que tu me manques tout simplement.
Sans raison quelconque
Sans envie quelconque.
Le sais-tu, à quel point tu peux me manquer ?
Même si je ne te manque pas.
A moi, tu me manques,
C’est tout naturel !
Une évidence, un constat,
Une réalité dont je ne peux plus nier.
Oh combien tu peux me manquer !
Toi, l’unique et le seul.
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