Les images ont fait le tour du monde et sont encore dans toutes les têtes. Les inondations qui ont lourdement frappé la commune d’Acoua dans la nuit du 23 février ont fait des dégâts considérables. Entre pluie diluvienne, coulée de boue, inondation dans des habitations, la déformation du paysage naturel, des voitures emportées par le torrent, des écoles ou des habitants qui ont out perdu, des routes déformées, et le traumatisme, …. La commune d’Acoua avait besoin plus que de soutiens. Ces derniers ont afflué de tout genre, de tous les coins montrant ce formidable élan de solidarité de la population de Mayotte. Institutions, associations et particuliers, chacun a su montrer leur soutien à cette commune du Nord dirigé par H. Marib.
Au petit matin des inondations, l’ancien préfet de Mayotte Jean François Collombet s’est rendu sur les lieux afin de constater les dégâts et soutenir les nombreux sinistrés. Ce dernier a tenu à appuyer le dossier de déclaration de l’état de catastrophe naturelle au vue des dégâts impressionnants. Avec l’initiative de la municipalité, sept mois plus tard un arrêté ministériel vient de tomber à pic. Paru dans le Journal Officiel (JO) ce mardi 28 septembre rendu publique par la préfecture de Mayotte, les dégât ont été retenus en état de catastrophe naturelle.
Les sinistrés qui avaient tout perdu ou presque vont devoir faire valoir leurs droits. Cette reconnaissance facilite la prise en charge rapide des indemnisations quand aux habitations, entreprises, véhicules et autres, … vis à vis des assurances.
Mais à Mayotte où la quasi totalité des habitations sont construites de manières anarchiques, sans permis de construire voire moins d’assurance. Les mentalités devraient être emmenés à changer, dans la mesure où le changement climatique appelle à des nombreux autres dégâts lié au climat.
La Rédaction.